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                Le Soleil qui Consumait les Rêves


        J'ai envie de faire n'importe quoi.
        N'importe quoi pour je ne sais quoi.
        J'entrerai ainsi en toi par le chemin le plus court:
        Celui de la déraison.

        Mon coeur bouillonne en moi, mais il ne me guide pas.
        Alors je ne le suis pas.

        J'erre en esprit dans les désordres torturés enfouis en moi,
        Mais ne trouve point de solution.
        Et mon Soleil brûle, restant hors de ma portée.
        Pour combien de temps encore ?

        Nombreuses sont les échelles célestes qui mènent vers mon nuage,
        Mais aucune ne semble aboutir là où je le veux.
        Et mon Soleil brûle, semblant ignorer mes insistantes suppliques.

        Ma voix s'éteint tandis que je tente de crier mon désir,
        Soufflée par le poids des ignorants inertes.
        Et, toujours, mon Soleil brûle,
        Chacun de ses rayons égrenant un peu de précieux temps de notre vie.

        Pour combien de temps encore un plafond d'acier limitera-t-il mon champ de vision,
        La liberté de mes vues sur ce monde qui dérive sur des tornades d'incompréhension ?